St. Don Bosco, Coat-an-Doc’h (Guingamp)

 

Dans les années 1930, le fils de Mademoiselle Marguerite Marie de Saint-Jouan fréquente un pensionnat en Belgique, où il est éduqué par les Pères salésiens de Don Bosco, une congrégation éducative au sein de l'Église catholique romaine. La famille décide de mettre son domaine à la disposition des pères afin de créer un pensionnat de jeunesse similaire en Bretagne. En 1934, Dom Bellot est chargé de transformer le château existant en pensionnat pour jeunes. Du côté ouest de ce château, Bellot a conçu deux ailes avec des salles de classe, des dortoirs à l'étage mansardé et un réfectoire (salle à manger) au rez-de-chaussée. La chapelle serait au milieu des deux ailes, avec la grande cage d'escalier.

La conception de Bellot a été partiellement mise en œuvre. L'aile orientale a été construite en 1935, contre le château. La chapelle suivit en 1939. En prévision de la cage d'escalier et de l'aile ouest, la chapelle reçut une façade temporaire. La deuxième phase n'a jamais été réalisée, le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale a dû en être la raison.

La façade temporaire est désormais finalement la façade encore existante, peinte dans les années 1960 par le professeur de dessin de l'internat.

Derrière la partie de Bellot, une partie a été ajoutée dans les années soixante avec plus de salles de classe. Le tout est sur une place asphaltée.

 

 

Le mur extérieur de la chapelle est fait de blocs de pierre naturelle.

 

La façade a été conçue comme une fermeture temporaire et est donc d'une qualité et d'une exécution artistique moins solides.

La petite porte d'entrée de la façade avant de la chapelle n'a aucun rapport avec les autres façades.

 

 

 

 

 

 

L'intérieur montre clairement que le béton a été utilisé pour la construction. La chapelle n'a pas de piliers au niveau du chemin latéral, l'arc vient du mur latéral. L'arc de triomphe du chœur du curé, quant à lui, a des piliers comme accentuation. Derrière la mosaïque de la façade arrière se trouve la sacristie. Bancs, tomettes et vitraux sont dans un style auquel nous sommes habitués chez Bellot.

A l'est, à droite du chœur, le donateur de la succession ; mademoiselle Marguerite Marie de Saint-Jouan, et le premier directeur de l'école; Père salésien René Pastol, leur dernière demeure.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les pères salésiens utilisent encore la chapelle de façon sporadique. L'éducation n'a pas été dispensée depuis des années. Les bâtiments sont aujourd'hui utilisés comme lieu de villégiature pour les jeunes des quartiers défavorisés. Les pères restants vivent dans une nouvelle maison, du côté nord de la chapelle.

 

 

 

 

 

Photos: A.W.A. Lukassen et A.A. Lukassen, août 2013